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ronique en s’élargissant peu-à-peu, laissoit voir plusieurs Isles qui sembloient flotter sur les ondes. Plus loin les côtes élevées de l’Argolide paroissoient se perdre dans les nues, pendant que la grande mer qu’on croyoit unie au ciel, terminoit la vûe fatiguée de parcourir tant d’objets differens.

Au-dessous d’eux la ville d’Athénes s’étendoit sur la pente d’un long côteau. Ses nombreux édifices s’élevoient les uns au-dessus des autres, & leur diversité montroit encore les differens âges de la Republique. On y retrouvoit la premiere simplicité des temps Héroïques, & l’on y admiroit la magnificence naissante dans le siecle de Solon.