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des escadrons. Il répand par-tout la terreur & le carnage. Les Assyriens se voyant attaqués de toutes parts, prennent l’épouvante, & s’enfuyent en désordre.

Après le combat, Cyrus s’attendrit, en voyant la campagne couverte de morts. Il eut le même soin des Assyriens blessés que des Medes. Il donna tous les ordres nécessaires pour leur guérison. Ils sont hommes comme nous, disoit-il ; ils ne sont plus ennemis, si-tôt qu’ils sont vaincus.

L’Empereur ayant pris ses précautions pour empêcher de semblables irruptions à l’avenir, retourna à Ecbatane. Peu après Mandane fut obligée de quitter la Medie pour se rendre auprès de Cam-