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Rhetée regardoit toujours Stryangée avec les yeux d’une Amante : Elle le plaignoit, elle compatissoit à sa foiblesse, parcequ’elle la voyoit involontaire. Il guérit enfin de sa blessure, sans guérir de son amour. Zarine pressoit toujours son départ ; mais il ne peut s’arracher de ce lieu fatal ; ses peines & sa passion se renouvellent.
Rhetée s’en apperçoit, & tombe dans une tristesse profonde : Elle éprouve les mouvemens les plus cruels ; la douleur de n’être plus aimée par un homme qu’elle aimoit uniquement ; la compassion pour un Epoux livré à son désespoir ; l’estime pour une Rivale qu’elle ne peut haïr. Elle se voit tous les jours entre un Amant en-