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des Grecs, étoit le même que l’Oromaze des Perses, & l’Osiris des Egyptiens.

Il parcourt ensuite toutes les merveilles de l’art qui éclatent dans ce lieu ; Il fut moins frappé de la richesse, & de la magnificence des autels, que de la noblesse & de l’expression des statues : comme il avoit appris la Mythologie des Grecs, il reconnut sans peine toutes les Divinités, & tous les mysteres qu’on avoit dépeints dans les figures allégoriques qui se présentoient à sa vûe.

Ce qui attira sur-tout l’attention du jeune Prince, fut de voir que chaque Divinité céleste tenoit dans sa main une table d’or : Sur