Page:Ramuz - Les Signes parmi nous.djvu/125

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renouvelé ; la musique du marteau sonne à grandes notes fréquentes.

On n’entendra plus le marteau.

« Aucun artisan, de quelque métier que ce soit, ne sera plus au travail ; le bruit du moulin ne se fera plus entendre. »

« La voix des musiciens ne sera plus entendue, la lumière des lampes n’éclairera plus, on n’entendra plus la voix de l’épouse. »

Il a retourné son fer quatre fois, le marteau alors reste suspendu, puis un coup encore qui est donné ; il remet son fer dans le feu.

— Dites donc, Monsieur Oguey…

Il la regarde comme s’il était étonné de voir qu’elle est toujours là ; elle comprend qu’il faut qu’elle dise tout, s’étant déjà trop avancée.

— C’est Jules que je cherche, vous savez bien, Jules Porchet… Vous ne l’avez pas vu ? J’ai une commission pour lui.