Page:Ramuz - Les Signes parmi nous.djvu/68

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Pan… pan… pan…

La garde-barrière reparaît ; on voit ce lézard noir s’en aller, traînant derrière lui sa longue queue articulée ; la garde-barrière rentre chez elle.

Pan… pan… pan… pan…

Ils se lèvent pour essayer de voir, ils mettent la main au-dessus de leurs yeux, ils sont trop loin pour voir.

Pan… pan… pan…

Une femme lève les deux mains jusqu’à hauteur de ses oreilles comme pour les boucher avec ses doigts, et puis ne le fait pas ; ils se sont arrêtés de manger là où ils mangeaient, ils se sont mis debout où ils étaient assis…

Pan… prran… prran… pan… pan…

— Mon Dieu ! est-ce vrai ? encore un !

Prran… prran… prran… pan… pan…

— Qui est-ce ?