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Page:Ramuz - Une main (1933).djvu/142

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tout doucement ; il me raconte qu’au bout de quinze jours…

Ça va un petit peu plus fort. J’essaie d’accrocher au passage ma main gauche avec la main droite. Il me raconte toujours son histoire. Je voudrais intervenir, je ne peux plus. Je ne trouve pas mes mots, ou ils me restent sur les lèvres…

— Oui, j’ai d’abord été garçon de salle…

— Doucement !

— Encore deux ou trois fois et ce sera fini.

— Garçon de salle, qu’est-ce… Aïe !

— Voilà… À présent, il vous faut tâcher d’écarter le coude du corps.

— Impossible.

— Essayez…