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Page:Ranson - L’Abbé Prout, guignol pour les vieux enfants, 1902.djvu/43

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L’ARMOIRE DES VOLUPTÉS 37

SCÈNE VI

PERCEFORT — L’ABBÉ PROUT JOSEPH ET ROSALIE (dans l’armoire)

L’ABBÉ PROUT (entrant)

Bonjour, cher Monsieur !

PERCEFORT (s’éloignant vivement du piano)

Hein !... Ah ! c’est vous, cher Monsieur l’abbé. Votre santé est toujours bonne ?

L’ABBÉ PROUT

Excellente, merci. J’étais venu informer Madame de Percefort de notre nouvelle œuvre, l’œuvre de la confession à domicile. Les intempéries, une santé débile, un peu de paresse parfois empêchent beaucoup de nos pénitentes de s’approcher aussi souvent qu’il serait nécessaire du tribunal de la pénitence. L’œuvre de la confession à domicile ne permet plus cette coupable négligence ; moyennant une rétribution relativement faible, c’est nous qui nous dérangeons. A l’heure qui convient le mieux aux personnes pieuses, nous venons