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Page:Rattazzi - Le piège aux maris, 1865.djvu/78

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– Taisez-vous ! Je viens de la part de madame la comtesse. Voici une lettre pour vous.

– Donne !

Les deux sous-maîtresses, dans le salon de Cie, attendaient toujours leur tour d’audience.

– Je ne crois pas que M. Baratte soit visible d’ici à deux heures ! leur dit le jeune homme en riant.

– Vraiment ? Que fait-il donc ?

– Ce qu’il fait… Ce qu’il fait, dit-il en riant plus fort ? – Il parle des vertus de son épouse bien-aimée à la femme de chambre de madame de Vinzelles… Ah !… ah !

– Nous reviendrons demain ! dirent tristement les jeunes filles.