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Page:Ratton - Les œuvres post-scolaires, éducation populaire et sociale, 1905.pdf/151

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Sept larges baies jettent dans l’intérieur une lumière abondante et gaie. De longues tables, les unes couvertes de journaux, de revues, d’autres portant les accessoires utiles au lecteur pour la facilité des notes à prendre, sont disposées et invitent au travail. De nombreuses chaises attendent les visiteurs, qu’un système de chauffage fort bien compris garantira, l’hiver, contre les rigueurs de la température. Les murailles ne sont pas nues, et à ce propos, on devine, en même temps qu’on l’apprécie, l’esprit d’initiative des fondateurs de l’œuvre, qui ont tenu à rassembler dans ce foyer éminemment social tous les enseignements qui leur ont semblé susceptibles de favoriser le développement intellectuel et moral de la classe laborieuse. Des tableaux de documentation sociale couvrent ainsi les surfaces murales disponibles de la salle de lecture, et la collection de ces statistiques, de ces graphiques, de ces exposés généraux d’œuvres diverses, viennent admirablement compléter l’action utile du livre.

Mais nous voici en face des rayons. Chacun d’eux porte un titre général très apparent qui permet au lecteur d’être immédiatement fixé sur la catégorie d’ouvrages qu’il désire consulter. Cinq classes de documentation sont, de la sorte, créées et intitulées : Sciences et morale. — Coopération. — Mutualité. — Questions syndicales. — Économie sociale.

Ici, les livres sont rangés, non point comme d’habitude, sur leur tranche inférieure, mais, au contraire, placés leur couverture tournée vers le visiteur, de façon que ce dernier trouve rapidement