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Page:Ratton - Les œuvres post-scolaires, éducation populaire et sociale, 1905.pdf/181

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de très simples proportions et n’influera jamais en rien sur la réussite si désirable de vos efforts. Conviendra-t-il de renouveler souvent, au cours de la saison d’hiver (octobre-mars), vos séances de lectures populaires ? À première vue, la chose paraît tentante, mais n’oublions point l’engagement que nous avons pris d’accomplir une œuvre sérieuse, complètement assurée dans ses multiples détails. La condition du succès réside tout entière dans cette préoccupation. Dès lors, nous nous limiterons à une réunion mensuelle. Cette sage résolution, dont nous recueillerons largement tous les fruits, nous permettra une préparation très satisfaisante de nos programmes et de nos lectures, et notre auditoire nous marquera chaleureusement, nous en sommes persuadé, le vif plaisir qu’il éprouvera de répondre à nos invitations espacées.

Telles sont, dans leur ensemble, les grandes lignes d’un projet de fondation d’une Société ou d’un Groupe de lectures populaires. Nous avons suivi étroitement les idées mêmes sur lesquelles reposent les précieux conseils de notre cher maître Maurice Bouchor, et nous serions vraiment heureux si nos modestes réflexions peuvent aider à la vulgarisation de son œuvre si belle dans sa réconfortante signification.

Que de citoyens, que de lettrés, nous dit l’éminent créateur des Lectures populaires en France, qui m’ont confié leur désir d’agir, de se rendre utiles, d’entrer en communion directe avec le peuple ! Et Maurice Bouchor de leur répondre : « Organisez donc autour de vous, dans votre sphère d’action, dans