Aller au contenu

Page:Ratton - Les œuvres post-scolaires, éducation populaire et sociale, 1905.pdf/239

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 236 —

C’est surtout dans les grandes villes que les Patronages scolaires ont obtenu un succès très vif. La chose s’explique fort bien, puisque c’est précisément dans les centres importants que les familles sont le plus sollicitées de choisir le genre d’instruction et d’éducation qu’elles désirent donner à leurs enfants.

En présence d’une concurrence inlassable, les Patronages ont vaillamment lutté, et leur programme s’est considérablement agrandi et complété pour englober la jeunesse primaire dans un réseau bienfaisant d’œuvres variées qui toutes ont pour but la protection morale et matérielle de notre intéressante population des écoles.

Malheureusement, force est bien de le reconnaître, les dévouements qui s’accusent chaque jour plus nombreux en faveur des Patronages ne nous paraissent pas encore suffisants. Il y a nécessité urgente à étendre cette action, à recruter à l’œuvre des milliers d’adhérents nouveaux, et cet appel incessant doit avoir un écho utile auprès de nos concitoyens que la fortune met à même de répandre le bien autour d’eux.

Efforçons-nous les uns et les autres, dans la mesure de nos moyens, en unissant nos dévouements personnels, à provoquer ces encouragements pécuniaires, qui seront comme le ressort magique de notre succès. Il y va de l’avenir même de nos œuvres de protection scolaire, et nous nous devons tous à cette belle tâche.

Nous voudrions surtout qu’une large part de cette propagande fut prise par nos organisations d’après l’école, et, dans cet ordre d’idées, c’est à nos Asso-