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Page:Ratton - Les œuvres post-scolaires, éducation populaire et sociale, 1905.pdf/259

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forme de récompenses annuelles ; des livrets de Caisse d’épargne seront remis, au nom des Amicales, aux élèves les plus méritants. Avec l’idée de fraternelle sollicitude l’idée de l’épargne pénétrera, de la sorte, au sein de la classe. L’ingénieuse et toute féconde mutualité scolaire achèvera de faire fructifier cette action, et ce sera encore le rôle des Associations post-scolaires d’assurer la continuité de l’acte de prévoyance chez l’adolescent en lui facilitant son inscription dans une Société. de secours mutuels.

En même temps, le souci du placement de l’enfant en apprentissage préoccupera désormais sérieusement nos anciens des écoles, et tout un programme, à base mutualiste, s’imposera à leurs études. Nous reviendrons prochainement sur cette importante question de l’apprentissage, qui court actuellement à sa décadence, au préjudice certain du développement de la prospérité économique du pays et du bien-être moral et matériel de la classe laborieuse, et nous montrerons combien les petits ont de droits à profiter largement de l’expérience et de la réussite de leurs aînés.

Il suffit, d’autre part, de suivre le mouvement qui se dessine en faveur des colonies scolaires de vacance pour juger quel large champ d’action cette œuvre humanitaire découvre à la générosité des Petites A.

Point n’est besoin de s’étendre longtemps pour faire ressortir la nécessité impérieuse, aujourd’hui, d’accroître sans cesse les conditions de développement physique des enfants de nos écoles.

Là encore nous voudrions trouver la