Page:Rauch - Plan nourricier ou Recherches sur les moyens à mettre en usage pour assurer à jamais le pain au peuple français, 1792.djvu/104

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j’aurais voulu pouvoir éviter mais auxquelles m'obligent les réflexions et les opinions de plusieurs hommes estimables qui, en admettant une partie de mes vues, s’effraient de l’ensemble de mon plan qui exige, selon eux, un courage plus qu’ordinaire dans l’exécution, et qui selon moi, ne veut dans le nouvel ordre de choses, qu’une volonté ordinaire, produite par l’impulsion de la vertu et de l’amour de l'humanité ; je dois donc encore fixer un instant les idées du lecteur sur la véritable question du sujet... et faire cette demande ? Qui a enfanté l’agriculture ? On verra que c’est l’impérieux besoin. A quoi doivent donc être consacrés ses premiers fruits ?... A la satisfaction de ce même besoin... Et puis le superflu ?... A prévenir ce besoin... Et lorsqu’il n’existera plus de besoin ?... Alors ce réel superflu, sera abandonné aux froides spéculations du commerce ; mais qui doivent, pour toute éternité, le céder à celles bien réellement respectables de la nature.

Des hommes de bien, mais faibles de caractère, qui n’apercevant pas à leur côté notre majestueuse Constitution, le plus noble comme