Page:Rauch - Plan nourricier ou Recherches sur les moyens à mettre en usage pour assurer à jamais le pain au peuple français, 1792.djvu/116

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et principalement guidé dans cette honorable carrière, de qui je ne suis, je le répète, que l’organe vulgaire ; et n’ayant renouvelé la mémoire de vérités utiles, mais toujours oubliées ou négligées, que dans l’intention pure de servir ma patrie, il m'a semblé que la question de l’examen pouvait se réduire à une demande fort simple, à celle-ci par exemple : mon Plan nourricier, contient-il des vérités utiles ?... Ces vérités sont-elles d’un ordre, à mériter d’être propagées dans toutes les villes, bourgs, villages et hameaux, où elles sont encore ignorées ?... C'est au lecteur ainsi qu’aux différentes administrations à qui je l’adresse avec confiance, qu’appartient la solution de ce double, mais cependant simple problème... Puisse ce faible essai couronner les plus fervens vœux de mon cœur, et répandre sur la masse laborieuse, indigente et nourricière qui compose les seize vingtièmes de la nation, les justes douceurs qui devraient être l’apanage assuré de la sueur du travail, et de la vertu, et je m’applaudirai du sacrifice que j’ai fait de ma place, pour me livrer plus librement à toutes les recherches qu’il a exigées !....