Page:Rauch - Plan nourricier ou Recherches sur les moyens à mettre en usage pour assurer à jamais le pain au peuple français, 1792.djvu/32

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Cette manière d’approvisionner les greniers publics, qui paraît simple et aisée, tend comme on va voir au plus grand encouragement de la culture des blés ; puisque les propriétaires rassurés par l’équité du département, sur le prix qu’il aurait droit de fixer, obtiendraient pour avantage, 1°. d’être assurés du débit d’un partie de leurs blés, et d’en recevoir le prix comptant aussitôt la récolte faite.

2°. De jouir d’une liberté entière pour le commerce du reste.

3°. De la faculté de faire transformer ce même reste de grain en farine dans les moulins Nationaux ; y gagner le bénéfice de la perfection de la mouture, et rendre ainsi les étrangers tributaires de leur industrie comme de leur richesse ; et comme l’exportation passe


    mandé, sur le parti à tirer de biens Nationaux, dont j'avais été chargé de lever, les plans les bâtimens qui pouvaient convenir à l’usage dont il s’agit : j’ai toujours indiqué de préférence les églises condamnées, qui, bâties de murs épais, et présentant des espaces très-vastes, offrent le double avantage de préserver les grains et les farines de l'humidité, ainsi qu’une grande facilité pour leur manipulation.