Page:Rauch - Plan nourricier ou Recherches sur les moyens à mettre en usage pour assurer à jamais le pain au peuple français, 1792.djvu/71

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indéfinie[1], et qui seraient cependant partisans de l’érection générale de la nouvelle mouture, qu’en renonçant aux livraisons périodiques des blés, il serait de toute impossibilité de recueillir en faveur de la nation les avantages précieux, qu’offre à sa simple volonté cette mouture, puisqu’elle manquerait de l’aliment nécessaire pour la mettre en action... ; mais que les propriétaires de moulins, instruits du bénéfice certain que leur assurerait une construction plus ingénieuse, s’empresseront de l’opérer, et de réaliser en leur faveur, le plus grand germe de richesse nationale, que la patrie eût pu facilement s’approprier pour le soulagement du peuple.

Sûrement si le gouvernement pouvait être assez cruellement indifférent pour le négliger, il serait alors vivement à désirer que de simples

  1. On trouvera à la fin de cet ouvrage, une seule, mais triste réflexion sur l’extension dangereuse que l’erreur vulgaire donne au mot Liberté, avec la juste appréciation de cette déesse bienfaisante et enchanteresse des hommes bons et sensibles ; car le caprice, ne doit sûrement pas former notre réelle liberté, au détriment du grand tout.