La nature physique et morale nous paraît donc être la source unique où les peintres doivent puiser leurs sujets d’imitation et les richesses de leur art, surtout lorsqu’ils veulent assurer à leurs œuvres un empire sur le cœur, que la vérité seule peut leur donner. Pourraient-ils craindre que la nature ne soit pas assez féconde et que ce vaste champ ne présente des bornes plus rapprochées que celles du génie. Mais qu’est-ce que le génie, sinon l’heureux enfant de la nature, dont cette mère seule développe et soutient la vigueur ? Les Raphaël, les
Peinture avec la Poésie et la Musique, de l’heureuse influence des peintures champêtres, des avantages.qu’assurent les beault-arts à plusieurs branches du commerce, et de la prospérité des états, etc. Cette ressemblance d’idées est toujours une sorte de démonstration en faveur des vérités qu’elles annoncent. Je ne dirai pas, à l’imitation de plus d’Un homme de lettres dans des Circonstances semblables, que les observations du On- N«veu sont justes par la raison que je les avais faites depuis long-tems ; mais pour prouver la justesse des miennes, j’attesterai les leçons, .du Ce»-Neveu.