Page:Raymond - De la peinture considérée dans ses effets sur les hommes en général, 1799.djvu/27

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nature et de l’art, et les réflexions de l’observateur qui cherche à déterminer l’effet moral que tel art doit produire à la longue sur les hommes, on qui indique au législateur, les moyens de diriger cet effet. D’ailleurs le vulgaire comme l’ai remarqué ne connaît pas l’enthousiasme que donnent les chefs-d’œuvre du génie ; il ne serait pas raisonnable de parler des sensations qu’il reçoit, sur le ton de Winkelmann décrivant le Laocoon ou le Torse du Belvédère.

Ainsi, c’est parce que j’ai envisagé la question comme philosophique, que je l’ai traitée avec cette méthode dont la Commission m’a presque loué en la blâmant ; et c’est aussi pour cela que j’ai annoncé comme je l’ai dit plus haut, au com-