nant en amortissement du prix de la journée de travail. Leur
.compte s’établit de la façon suivante :
Doit :
Prix d’acquisition.
Salaire des bouviers qui conduisent les animaux.
Salaire du vacher qui les engraisse (y compris les frais de nourriture, s’il y a lieu, de ces divers employés).
Ferrure et harnachement.
Nourriture.
Amortissement des bouveries.
Part de frais généraux ; frais de vente.
Assurance et frais de vétérinaire.
(La nourriture peut se calculer en s inspirant des cours des
marchés si les bêtes sont en stabulation permanente ; elle est plus
difficile à évaluer si elles sont partiellement nourries au vert pendant
les périodes d’été.)
Avoir :
Prix de revente.
Fumier (noté pour mémoire et payant les litières, ou estimé d’après la valeur marchande des principes fertilisants qu’il contient).
Travail.
La balance donne le bénéfice de l’opération ou la perte qu’elle
a entraînée. Toutefois, présentée comme je viens de le faire,
cette balance est établie en faisant figurer à l’avoir le travail
évalué en prenant pour base le prix auquel il faudrait payer
à un entrepreneur le travail en question ; peut-être vaudrait-il
mieux ne pas inscrire le travail à l’actif. En procédant de cette
façon l’actif sera inférieur au passif,et la différence, divisée par
le nombre de journées de travail effectif que le bœuf aura fournies
pendant son passage à la ferme, donnera le prix de revient
de la journée de travail. Plus ce prix de revient sera bas, meilleure
aura été l’opération. Si par hasard il était plus élevé que
le prix du travail acheté à un entrepreneur, il y aurait quelque
chose à réformer dans lia conduite générale de l’exploitation ;
si, au ,contraire, il était tout à fait minime, la question pourrait
se poser de rechercher si on ne pourrait pas l’abaisser encore
par une réforme plus rapide des animaux, réforme qui permettrait
d’obtenir un prix de vente meilleur. Là se trouve, suivant
moi, le critérium d’après lequel on peut juger, l’impor-