petits cultivateurs qui s’y adonnent ; mais, comme ils n’en doivent pas moins connaître comment s’y prendre pour réussir, nous avons à nous occuper d’eux aussi bien que de leurs collègues plus avantagés sous le rapport de la fortune. A côté du métayer, d’ailleurs, il y a son propriétaire, et très souvent ce dernier ne se contente pas, pour vivre, des redevances qui lui donne son tenancier, il ajoute à ces redevances le produit d’une partie de son domaine qu’il a conservée et qu’il exploite lui-même. Sur cette portion de domaine il donne au métayer l’exemple des bonnes méthodes de culture, il entrétient de bons reproducteurs dont le fermier profite et de cette sorte d’association, de concours parfois réciproques, résultent les effets bienfaisants dont nous sommes témoins dans le Limousin et autres régions de l’ouest de la France où le métayage est encore en honneur.
