Ce sont ces chiffres complétés de la valeur du fourrage donné en vert, dont il n’est pas tenu compte dans le tableau ci-dessus (ce qui explique les sommes beaucoup plus faibles marquées pour juillet, août et septembre en particulier), ce sont ces chiffres, dis-je, auxquels s’ajoute le coût de la nourriture du personnel et l’entretien du matériel de culture qui m’ont permis d’évaluer, comme je l’ai fait dans un précédent chapitre, le prix de revient d’une journée de cheval, du collier, suivant l’expression consacrée. Sur mon registre, je n’ai pas noté la dépense de nourriture des charretiers, trouvant plus simple de la laisser tout entière groupée au chapitre ménage ; de même les frais d’entretien du matériel roulant restent associés aux autres frais d’entretien au chapitre entretien ; il s’ensuit que mon compte chevaux, exercice 1906-7, se résume simplement comme suit, au lieu de présenter le détail qu’on a pu lire plus haut.
| DÉSIGNATIONS | Doit | Avoir | ||
|---|---|---|---|---|
| Valeur à lʼinventaire au 1er octobre 1906 | 7.125 | " | ||
| Achat du cheval Bayard | 1.014 | 90 | ||
| Entretien et nourriture en 1906-1907 (suivant relevé ci-dessus) | 9.959 | 10 | ||
| Vente de la jument Coquette | 90 | " | ||
| Valeur à lʼinventaire au 1er octobre 1907 | 7.425 | " | ||
| Les chevaux ont coûté en 1906-1907 (somme en partie couverte par le fumier) | 10.584 | " | ||
| Totaux égaux........... | 18.099 | 00 | 18.099 | " |
Vu la faible importance du mouvement d’entrées et de sorties des chevaux dans une ferme où l’élevage n’est pas pratiqué, je n’ai pas fait suivre une colonne Avoir d’un bout de l’année à l’autre (cette colonne serait en effet restée des mois entiers sans addition nouvelle), et je me suis contenté du résumé (abrégé ici, plus complet au chapitre, que je rappelais tout à l’heure, des moteurs agricoles) qui suit l’ensemble du débit du compte chevaux pour l’année 1906-1907.
