ignorez, et je vais vous les apprendre. Vous compromettez votre fortune et votre existence non seulement pour un homme qui ne vous aime pas, mais pour un ingrat, pour un traître.
— Que dites-vous ! s’écria-t-elle en se redressant vers moi.
— Votre bien-aimé Casacietto vous trompe avec Esther Bettington.
— C’est faux. Vous mentez !
Et, malgré la douleur qu’elle éprouvait, elle bondit vers moi, et sans les soldats qui la gardaient, elle m’eût frappé au visage.
— Calmez-vous, cara signora. Je puis vous prouver tout de suite que je ne mens pas. Regardez derrière vous.
Esther Bettington s’approchait au bras de Casacietto à la grande fureur du colonel Hartmann qui tenait à passer auprès des autres officiers pour être l’amant d’Esther.
— Eh bien ma chère, dit la Bettington, com-