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La Comédie chez la Princesse

— Un complot ! s’écrièrent ces messieurs avec surprise.

— Oui, un complot, mais avant que je vous explique ce dont il s’agit, il serait bon de prendre des forces. Vous en aurez besoin. Maria Pawlovna, ajouta-t-elle en se tournant vers Madame Narischkin, verse donc du Xérès et offre des gâteaux à ces messieurs… Que penseriez-vous, pour charmer les loisirs ou plutôt distraire les ennuis de Glinnoë, d’une comédie que nous jouerions, que nous inventerions nous-mêmes ?

On se regarda en souriant ; on était rassuré.

— C’est là le complot ?

— Mais c’en est un, reprit la princesse. Je n’ai pas l’intention d’écrire une pièce, mais de contraindre par une sorte de suggestion des gens à la jouer autour de moi et comme je le voudrais.