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La Comédie chez la Princesse


les, se mêlait une odeur forte et animale. Les mignons souliers blancs de la victime se levaient comme pour prévenir les coups ou implorer ses bourreaux, et retombaient ensuite avec une lassitude désespérée.

« Je voulus voir l’autre figure et je remontai dans le petit salon. Ce n’était plus le visage audacieux et fier que j’avais contemplé au palais Youssoupoff, mais une mine honteuse et effarée de petite fille. Les larmes faisaient paraître cette face de la comtesse aussi rouge et bouffie que son revers ; le fard des lèvres et des joues, le noir des cils se mêlaient à la poudre de riz et formaient ici et là de longues rigoles multicolores. Rien ne subsistait de cette beauté en détresse que son impeccable chevelure blonde dont, par un contraste plaisant, pas une boucle n’était défaite.

« Santousky était toujours penché sur sa victime. Elle lui avait saisi les pieds, les étrei-