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Au Bercail

Le lendemain Alix errait, dégrisée, d’une chambre à l’autre, comme une folle, criant sans cesse :

— Oh ! mon Dieu ! mon Dieu ! Que vais-je devenir ! que m’a-t-on fait ! Mon Dieu ! mon Dieu ! prenez pitié de moi ! Que vont dire les sœurs ?

Ses supplications nous émurent.

— Faut la ramener, dit Totor, mais où demeures-tu, la gosse ?

— Chez les sœurs de Marie, gémit Alix.

— Et où logent-elles, ces sœurs de Marie ?

— Au coin de la rue de Bourgogne et de la rue de Varennes.

— C’est bien, et comme Totor agissait toujours en grand seigneur, il prit une voiture pour reconduire Alix à son couvent.

On fut bientôt arrivé, Totor descendit avec la fillette et sonna à une grande porte ; une vieille tourière vint ouvrir.

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