— Et pourquoi cela ?
— Parce que c’est mon mari lui-même qui a fait arrêter l’abbé Palloy.
— Votre mari ! mais c’est donc un monstre. Et quels griefs peut-il avoir contre notre malheureux vicaire ?
— Mais comment voulez-vous que je le sache ?
— Vous le savez, j’en ai la conviction. Votre mari ne s’est pas déterminé à un acte pareil sans vous en avertir.
— Pourquoi m’aurait-il averti ? Il ne me parle pas de ses affaires.
— Ce ne sont pas ses affaires, mais les vôtres. Vous avez vu l’abbé Palloy chez moi, vous avez entendu sa messe, peut-être vous êtes-vous confessée à lui. Si votre mari a songé à ce digne prêtre, c’est que vous lui en avez parlé. Qu’avez-vous pu lui dire ?
— Je ne lui ai rien dit à son sujet, je vous assure. Seulement, Victor, depuis quelque