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soit que cette partie lui parût plus sensible.

Ce qui suivit ne dut pas être précisément du goût de Charlotte. Sœur Sainte-Eugénie avait pris encore une fois sa grosse cloche ; à ce signal, les sœurs tourières accoururent de nouveau avec les tringles que j’ai décrites et auxquelles on attacha la coupable, par les jambes et la ceinture, tandis qu’on lui mettait, sous le menton, le hausse-col de honte pour la forcer à lever la tête et à regarder ses camarades pendant le châtiment. Charlotte faisait maintenant une triste figure, et son gros derrière tout embrené était encore plus piteux. La sœur avait voulu qu’il restât ainsi souillé tout le temps que durerait la correction, pour que sa propriétaire en fût plus humiliée.

Avant la correction, Charlotte dut demander son pardon à la sœur, puis lécher sa propre ordure dont son derrière avait souillé la main, tandis qu’il recevait d’elle la fessée.

Ce fut alors que le châtiment commença. Les sœurs tourières l’administrèrent d’une main aussi rude que sœur Eugénie.