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d’être généreuse à la terre. Même châtiée, et au plus fort de la douleur, cette petite fille trouve une griserie et comme un opium ; les coups la font rentrer en elle-même, et ramenant toute son attention sur le point le plus délicat et le plus sensible de sa peau, la font vivre et même penser par son derrière, qui devient alors l’inspirateur et le maître de sa tête pour quelques instants. Quel rêve pour une enfant vicieuse ! c’est le cas de le dire, le vice suprême ! La peine et la déconvenue n’ont lieu réellement qu’avant ou après la correction. Alors notre fillette ne se trouve point à l’aise, car elle peut bien vivre comme un joli petit animal, elle n’en a pas moins des prétentions instinctives à être un ange et à conserver devant tous ses apparences angéliques. Or, quelle chute du ciel où elle planait lorsqu’elle se voit contrainte de ne laisser voir d’elle-même que des chairs joufflues, éloignées de l’idéal et tournées vers la terre, et encore de les étaler dans toute leur ampleur tandis qu’elle cache les traits divins de son visage ! En dévoilant et ensanglantant ce que couvrait avec tant de soin sa