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Page:Rebell - La saison à Baia, 1900.djvu/106

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LA SAISON

homme, d’un homme, paraît-il, qui a sauvé la République.

— Qui était-ce ?

— Je ne m’en souviens pas. Il y en a eu tant, tu sais. Enfin, c’est un fils de héros. Ah ! nos pères ! nos pères !… À propos, tu as vu quel regard bienveillant Scévinus a laissé tomber sur le couple d’amoureuses. Une idée me vient : il faut combattre la femme par la femme. Statilia me paraît être une âme tendre et douce à conduire. C’est tout à fait le sein dont a besoin notre hôte pour pleurer sa jeunesse. Elle remplacera, à merveille, ce monstre de Cadicia.

— Et que fais-tu de ton adolescent ?

— Je le laisse à ses infamies. Au surplus, ce garçon me dégoûtait et je ne suis pas fâché de pouvoir m’en