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Page:Rebell - La saison à Baia, 1900.djvu/134

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LA SAISON

— Comme tu témoignes déjà de tendresse à ton futur amoureux !

— Oh ! ce n’est pas à lui que je pense, mais à mon petit gosse.

— Pense donc à lui, si cela te plaît, mais pas trop. À propos, tu as eu déjà des vieillards ?

— Hélas ! oui.

— Tu sais alors comment t’y prendre. Scévinus, je ne te le cache pas, est un vieillard très difficile à conduire. Ne lâche pas le marmot : il tomberait. Et maintenant, mets-toi à la place de Cadicia tout doucement. Il faut que tu sois près de ta proie. Oh ! tu l’auras. Tu es belle ce soir.

— Vraiment ?

— Admirable. Et tu seras plus belle encore quand on allumera les lampes. La lumière du jour convient