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Page:Rebell - La saison à Baia, 1900.djvu/140

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LA SAISON

manteau un peu passé de couleur, mais sans pièces ni souillure. À la main, il tenait une rose dont il semblait assez embarrassé ; sans doute Pétronia lui avait conseillé d’offrir la fleur à son enfant pour obtenir d’un coup les faveurs du maître et de la maîtresse.

« Où est Scévinus ? demanda-t-il, promenant partout les yeux autour de lui.

— On l’attend », lui répondis-je.

Alors il erra comme une ombre infortunée sur la terrasse, cherchant des compagnons. Il tira par la robe la vieille Juive qui, trop occupée de sa récente querelle, ne prit pas garde à la présence du thaumaturge ; puis il s’arrêta devant Cadicia, mais la jeune femme cachait toujours son visage, et n’offrait aux yeux que son