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LA SAISON

— Au moins laisse moi l’embrasser encore. »

La jeune femme courut au berceau, fit un baiser bien long pardessus les voiles, puis elle revint vers nous et nous partîmes ensemble.

Laissant les deux amies à leurs confidences, je suis rentré chez Scévinus. Tu ne devinerais jamais, très cher, qui j’ai trouvé dans l’atrium ? Épicharis, notre aimable Épicharis, mais une Épicharis vieillie et matronisée, solennisée par la graisse et la richesse, et devenue, avec l’âge, plus pudique qu’une vestale. Il faut la voir lorsqu’elle laisse tomber un regard dédaigneux et étranger sur