Cette page n’a pas encore été corrigée
210
LA COLÈRE DE DIEU.
« Je livre les mortels à leurs propres vertiges ;
Car j’ai vu trop longtemps chacun de mes prodiges
Accueilli d’un sourire amer.
Qu’une seconde fois la terre soit déserte,
Et que les nations accourent à leur perte,
Comme les fleuves vers la mer !
« Vous avez honoré ce que ma loi condamne ;
Vous avez remplacé, par un culte profane,
L’éclat de mes jours solennels.
Mais kl terreur étend ses ailes sur vos tètes ;
Vous imaginiez-vous, insensés que vous êtes,
Vivre en paix, étant criminels ?
« Ma voix vous avertit dès votre premier crime ;
Vous l’entendiez encore au chemin de l’abîme,
Vous l’entendiez sur son penchant.
Mais, sourds à mes hontes, de votre indépendance