« Une tête de cheval ; yôni, ou bhaga ; un rasoir ; une voiture à roues ; la tête d’une gazelle ; une pierre précieuse ; une maison ; une flèche ; une roue ; une autre maison ; un bois de lit ; un autre bois de lit ; une main ; une perle ; un morceau de corail ; un feston de feuilles ; une offrande aux dieux ; un riche pendant d’oreille ; la queue d’un lion en fureur ; une couchette ; la dent d’un éléphant sauvage, près de laquelle est le noyau de la noix sringâtaca ; les trois empreintes du pied de Vichnou ; un tambour ; un joyau circulaire ; une image à deux faces ; une autre couchette, et un tambour plus petit : telles sont les figures d’Asouinî, et le reste dans le cercle des constellations lunaires. »
Le dessinateur hindou a fort mal représenté plusieurs des figures, et il a transposé les deux achâras, aussi-bien que les deux bhadrapads ; mais sa figure d’abhidjit, qui ressemble à notre as de cœur, a de l’analogie avec l’amande du trapa, plante aquatique curieuse, décrite dans un essai séparé. Les figures des mêmes constellations sont variées de la manière suivante, dans un autre ouvrage sanskrit :
Une tête de cheval. | Une queue étroite. | Un lit. |
Yônî, ou bhaga. | Deux étoiles du S. au N. | Un éventail. |
Une flamme. | Deux id. du N. au S. | Un autre. |
Un chariot. | Une main. | Une flèche. |
Une patte de chat. | Une perle. | Un tambour. |
Une étoile brillante. | Du safran rouge. | Un cercle d’étoiles. |
Un arc. | Un feston. | Une canne. |
Un pinceau d’enfant. | Un serpent. | Le fléau d’une balance. |
9. Une queue de chien. | 18. Une tête d’ours. | 27. Un poisson. |
C’est de douze de ces constellations que sont dérivés les noms des douze mois indiens, dans la forme accoutumée de noms patronymiques ; car les partisans des Pourânas, qui soumettent toute la nature à un système de mythologie emblématique, supposent qu’une nymphe céleste préside à chacune des constellations, et feignent que le dieu Sôma ou Lunus, ayant épousé douze d’entre elles, donna le jour à douze génies ou mois, qui portent les noms de leurs mères : mais les Djyautichicas assurent que lorsque leur année lunaire fut arrangée par les anciens