92 Troisième Partie.
La rime principale (dad, sad) manque dans le 4e hémistiche, une irrégularité dont nous trouvons quelques exemples chez ’Omar Hayyām. En revanche il y a diverses rimes extraordinaires comme mā dad (sad) : kagā bad et kugā : ingâ.
Un effet tout spécial est atteint, parfois, par la répétition en guise d’écho, du dernier mot du dernier hémistiche (p. ex. W. 315), Du reste il y a de différentes formes de rimes d’écho dans les rubā’ts :
1. Le mot de la rime et le redif riment entre eux :
2. Le redif contient une rime d’écho, différente de la rime principale :
3. Comme exemple d’une rime d’écho dans un rubā’t qui n'a pas de redif, peut servir ce quatrain de Mas’ūd-i Sa’d-i Salmān :
Chez ’Omar Hayyām, je n’ai pas trouvé d’exemples de cette dernière variation.