Page:Recherches sur les Rubāʿiyãt - Arthur Christensen.djvu/131

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L’œuvre intitulée « Rubā’iyāt de ’Omar Hayyām ». 119

llayyani ! Ton corps ressemble i)arfaiteiuent a une tente : le sultan [qui y demeure] est l’flme, et son séjour est la nouison du néant. Le farrûS de la mort plie la tente pour [aller à] un nouveau séjour, — (juand le sultan s’est levé’. (W. 82.)

Cette roue du ciel sous laquelle nous sommes en confusion, nous savons qu’elle ressemble à une lanterne de papier. Le soleil est la chandelle, et le monde est la lanterne, et nous tournons comme les figures (pii y sont peintes. (W. 310, Bd. 108.)

La même môtai>liore est employée W. 491. Partout où il y a une rose ou un parterre de tulipes, ces fleurs sont produites par le sang rouge d’un prince. Chaque pétale de violette qui pousse de la terre, est un grain de beauté qui a été sur la joue d’une belle femme ^. (W. 104, Bd. 43.)

Avant toi et moi la nuit et le jour existaient*, et le ciel tournait parce que c’était là son aftaire. 1 Selon von Kremor (Kulturgeschichte des Orients II, p. 411)’Amr ibn’Ol)eïd, qui vécut sous Valld II et Yazid III, aurait comparé la vie à un voyage à travers le désert, pendant lequel on dresse, à la station, un camp de tentes, que Ion quitte après un Ijref séjour.

AbU-l-’Atâhiyâ dit (Divan éd. de Beyrouth, p. 105) que les hommes sont « une caravane qui trouvait un lieu de repos, et ils se reposaient pendant un court temps, et puis s’en allèrent ».

Abii-I-’AIa (Rieu :

De Abul-Alae vita et carminibus, p. 125) : « L’homme est un voyageur à qui l’ombre de l’arbre euHit, de sorte qu’il n’a pas besoin de cordes et de mâts de tentes ».

Comp. Hafi/ 644.

2 Selon la légende, une fleur rouge, qui porte encore le nom de « sang de Siyâves » (hûni Siyâves) est sorti des gouttes de sang tombées du corps de Siyâves assassiné (V. le Sdhnâme, ed Vullers II, p. 664). 3 Ibn Yamin (Schlechta Wssehrd no. 101) : Denn manches Veilchen, das im Tal Dem SchoÛ der Flur entblûhte, Herz, War einst ein Mal, das einst einmal Auf holden Wangen gltihte, Herz. H’âêa’Alï Sihàb Tarsïzl : « Il n’est pas étonnant si des roses poussent de la poussière : tant de corps de roses dorment dans la poussière ». (Daulatsâh, ed. Browne p. 396.) •

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  • ^1>> étaient les mots

que la femme du poète Magd-ed-din Hamgarï disait à son mari qui lui avait souhaité la mort (v. le Tdrlh-i (juzida, JKAS. 1901, p. 19).