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Page:Reclus - Correspondance, tome 1.djvu/62

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À Élie Reclus.


Londres. Sans date. 1852.
Homme bien aimé.

Je n’accompagne ni ne suis ma lettre, bien que ce voyage soit parfaitement arrangé, ce que je me garde de contredire.

1o Me soucie peu de l’hospitalité des grands ; les voler, comme tu le sais, c’est autre chose.

2o Donner des leçons aux petites nymphes, non tant par heure, mais tant par quarter, ce qui change totalement la question et m’oblige à donner consciencieusement tout le temps requis.

3o De plus Mannering qui m’avait prêté une livre m’écrit parce qu’il est en détresse. Je lui avais parlé d’une vieille qui peut-être pourrait me prêter deux livres à quatre shellings d’intérêt par mois, et il me prie de m’adresser pour lui à la vieille. Tu comprends que je lui porterai samedi les 2 livres que je destinais au tailleur strasbourgeois. Écris-lui en échange une lettre charmante et parle-lui du mois prochain. En tout cas, tu auras jeté une pomme d’or dans la gueule de Cerbère. Tu vois donc que mes fonds, diminués de Ritzenthaler,