d’altitude à peine, et le mont des Avaloirs, sur la frontière de l’Orne et de la Sarthe, près de Pré-en-Pail, dans la forêt de Multonne, élève sa tête à 417 mètres : soit une pente de 397 mètres, incapable de varier beaucoup le climat et les plantes ; et d’ailleurs les roches de ce territoire ont peu de diversité : on y trouve surtout des schistes, des gneiss, des porphyres. À part un certain nombre de ruisseaux du nord-ouest et de l’ouest, qui se versent dans la Sélune et dans la Vilaine, fleuves côtiers, la Mayenne envoie ses eaux à la Loire par la Maine.
Formée de petits pays, Passais, Pail, etc., relevant du Maine et d’un morceau de l’Anjou, la Mayenne a 3 arrondissements, 27 cantons, 276 communes.
Elle a pour chef-lieu Laval (27 100 hab.) ; pour sous-préfectures Château-Gontier (7 200) et Mayenne (10 100).
La Meurthe-et-Moselle, reste de nos anciens départements de la Moselle et de la Meurthe, démembrés en 1871, doit son nom à ses deux principales rivières : à la Meurthe qui baigne Lunéville et Nancy, et à la Moselle qui passe à Toul et reçoit la Meurthe. Elle a son chef-lieu, Nancy, à l’est de Paris, à 353 kilomètres par chemin de fer, à 280 seulement en ligne droite.
Sur 524 000 hectares, ce département nourrit 405 000 habitants, soit 77 à 78 personnes par 100 hectares : 7 à 8 de plus que la moyenne de la France. De 1872 à 1876 il a gagné 39 000 âmes, grâce à l’immigration des Alsaciens-Lorrains et au développement de l’industrie.
Son lieu le plus bas, c’est l’endroit où la Moselle passe en Allemagne, frontière nouvelle, par 170 mètres environ ; ses points les plus hauts, les cimes des Vosges, sur la lisière de l’Alsace-Lorraine, ont environ 900 mètres, ce qui donne une différence de 730 mètres, suffisante pour varier le climat ; le département, d’ailleurs, a des sols fort divers : l’oolithe, le trias et le lias y dominent. Toutes ses eaux vont au Rhin par la Moselle ou par la Meuse.