déjà, les Dravidiens savaient tourner et cuire les pots d’argile, filer, tisser et teindre les étoffes, construire des barques et même des navires pontés, employer les métaux, à l’exception de l’étain, du zinc et du plomb, bâtir des citadelles et des temples, tracer des caractères sur des feuilles de palmier[1]. Qu’ils aient eu du sang négrito dans leurs veines, comme le pense de Quatrefages, ou qu’on les considère comme apparentés à des races asiatiques, les Dravidiens n’en appartiennent pas moins depuis des milliers d’années à l’ensemble des peuples civilisés et, par les invasions aryennes qui se produisirent quelques siècles avant les premiers âges de l’histoire écrite, se rattachent indirectement à tous les peuples que les croisements de langages ont associés aux Indo-Européens.
Cl. Frish’s.
L’Inde du nord, spécialement le haut bassin de l’Indus, relié étroitement au monde de l’Iran et de l’Europe par les affinités de langue et
- ↑ Julien Vinson.