pendant longtemps l’usage de transcrire en français tous décrets, lois et actes légaux ; de nos jours encore, après l’interruption qu’amena la période républicaine, de vieilles formules en grimoire franco-normand paraissent indispensables aux légistes et chanceliers en perruque pour assurer à l’Etat britannique son fonctionnement normal.
Les noms en capitales sont ceux des villes ayant conquis leur charte municipale, mais il en manque, par exemple Compiègne, Saint-Quentin, Evreux ; d’autre part, parmi les noms inscrits en plus petits caractères, Senlis et Sens avaient bien quelque franchise, mais elle leur avait été concédée plutôt par le bon vouloir des suzerains que par suite de l’audace des habitants.
Le contraste des deux pays, la France et l’Angleterre, devait se repro-