Volga. Mais cette ville, si bien située pour bénéficier des avantages de la paix, voyait arriver les armées de l’Est, du Sud et de l’Ouest, Mongols, Tartares ou Polonais, aussi facilement que les convois de marchands, et souvent elle fut détruite ; même en 1584, dit-on, remplacement en serait resté absolument désert après la retraite des incendiaires tartares. Elle devait renaître pourtant, de même qu’une plante refleurit sur une terre féconde où dormait la semence, et si Kiyev n’est plus la principale cité de la Russie, elle en est probablement la plus sainte pour la foule des pèlerins : son antiquité lui assure le prestige.
Moscou qui devint capitale de la Russie après Kiyev devait évidemment lui succéder, elle ou toute autre cité de la région des plaines,