Des deux zones iraniennes convergeant vers l’angle de l’Atropatène, l’une, celle qui, de l’est à l’ouest, suit la base méridionale du Caucase iranien et de l’Elburz, a pris dans l’histoire une importance de premier ordre, grâce aux voies naturelles qui la continuent, d’un côté jusqu’aux extrémités de l’Asie, de l’autre vers l’Europe et l’Afrique.
La zone occidentale, qui longe les montagnes bordières dans la direction du sud, doit certainement une grande valeur historique aux relations qu’elle établit entre les diverses provinces de l’Iran, surtout entre la Médie et la Perse proprement dites ; mais la route naturelle finit par se perdre à demi dans les régions presque désertes qui s’inclinent vers le golfe Persique, la mer d’Oman et l’océan Indien, et des voies latérales, descendant à angle droit à travers les montagnes du côté de la