Le monde civilisé, ayant à cette époque l’Italie pour centre d’impulsion, se trouvait presque entièrement limité aux régions méditerranéennes et ne s’épandait dans la direction de l’Océan que par des voies encore très faiblement frayées : c’était, peut-on dire, uniquement par leurs relations avec Rome, la cité maîtresse, que les voies prenaient leur importance commerciale.
Les voies des Gaules sont tracées d’après la Table dite de Peutinger et l’itinéraire d’Antonin, pris dans E. Desjardins, Géographie de la Gaule romaine.
Il manque la route du littoral méditerranéen, le long de la Rivière de Gênes ; celle du Mont-Cenis pourrait, au contraire, être supprimée.
Alors, littéralement, « tout chemin menait à Rome ». On s’explique ainsi que la route de Nar-