Page:Reclus - Le Rhin français.djvu/52

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telligence et de la moralité du peuple allemand. Nous avons pour devoir de sacrifier les meilleurs et les plus nobles d’entre nous contre les brutes russes, les mercenaires anglais et les fanatiques belges. Nous voulons la paix, la sécurité, et nous la garantirons ensuite aux autres. Nous n’avons donc à nous excuser de rien.

« Nous ne sommes pas un peuple de violents ; nous ne menaçons personne quand on ne nous attaque pas ; nous faisons du bien à tous… »

Cette violence d’autolâtrie a été dépassée par un Anglais, Houston Chamberlain. Les livres de ce délirant font les délices de « l’empereur du monde ». On y apprend que « la liberté qui n’est pas allemande n’est point une liberté » ; que « l’homme qui ne sait pas l’allemand est un paria » ; qu’« il croit, lui Chamberlain, à la