Page:Reclus - Le Rhin français.djvu/62

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partout où la colère écrase le clinquant des Welches (des Français)[1], là est l’Allemagne. »

Cette devise est empruntée à un chant célèbre du parfait Franzosenfresser[2], qui s’appelait Arndt :


Où est la patrie allemande ? Est-ce la Prusse ? Est-ce la Bavière ? Est-ce là où la mouette vole sur le Belt ? Est-ce là où la vigne fleurit le long du Rhin ? Oh ! non, non, non ! La patrie des Allemands doit être plus grande que tout cela[3].


Suit la kyrielle des contrées alle-

  1. Wo Mann vertilgt den Welschen Tand.
  2. Mangeur de Français.
  3. Was ist das Deutschen Vaterland ?
    Ist’s Preussenland ? Ist’s Bayerland ?
    Ist’s wo am Belt die Möwe zieht ?
    Ist’s wo am Rhein die Rebe bluht ?
    O nein, o nein, o nein !
    Sein Vaterland muss grösser sein !