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Une Violette d’argent réservée a etc adjugée à M* Alexandre GUIRAUD, auteur de l’Ode ayant pour titre, a mon jeune ami.

M. DIEULAFOI, auteur de l’Épître a un Athée, a remporté le prix de ce genre de composition, qui est une Violette d’argent.

Le Souci d’argent, prix de l’Élégie, a été décerné à M. Alexandre GUIRAUD, auteur de l’exilee de Hartwell.

Une Violette d’argent réservée a été adjugée à M. PECH, Conseiller à la Cour royale, auteur de l’eloge de M. de Cazalès.

Les prix d’Ode, d’Hymne ou de Sonnet, et de Discours ont été réservés.

L’Amaranthe vaut quatre cent francs. Il n’y a que les Odes qui concourent pour cette Fleur.

La Violette d’argent, qui vaut deux cent cinquante francs, est destinée à un Poëme ou à une Épître.

Les Églogues, les Idylles et les Élégies concourent pour le Souci qui vaut deux cent francs.

Le Lis d’argent vaut soixante francs : il est destiné à un Sonnet ou à un Hymne en l’honneur de la Vierge. C’est le seul prix de Poésie, dont le sujet soit déterminé.

L’Églantine d’or vaut quatre cent cinquante francs. C’est le prix du Discours dont l’Académie donne toujours le sujet. Elle propose pour le concours de 1820 la question suivante : Quels sont les caractères distinctifs de la littérature à laquelle on a donné le nom de Romantique, et quelles ressources pourrait-elle offrir à la littérature classique ?

L’Académie pourra distribuer comme prix réservés quatre Amaranthes, un Souci, trois Lis et quatre Églantines[1].

  1. Des quatre violettes réservées que l’Académie avait à distribuer dans le concours de 1819, deux ont été adjugées aux auteurs du Discours et d’une Ode ; les deux autres ont été converties eu un Lis d’or pour le prix extraordinaire.