Page:Recueil des Historiens des Gaules et de la France, tome14.djvu/117

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CXIJ PRÆFATIO. Pni^menlitni lie llufcone abbaU FUviniac. p. 797. KpiHi Mar-Rtxion. ■td Hai- ■iiiii An-SU ». Kpisi. Henri- (.1 W Ini|>. ad P)uli}>[Mtni l Rrj’em Franr. p. H(n. Hnino- IM» Sighieitnifi Kpi*» A S. ie-I » HfU. KjMH». s Hiialdviihn Ubiiuar. ;td Pfiilippum I R**j{» lll Kraiu’. p. 811 Aie denuo in imum collectât reprcuentamu : quibm epitlohu etiam alias permiscemus, ad legationem ejus pertinentes, viAlieet Cameracensium cüerieorum ad Noviomenses pro elerieis conjugatis ; Noviomensium quoque ad Cameracenses, ejusdem argumenli ; ûmgam ilem apohgiam Manasse I Remensis archiepiscopi, quem Hugo diù inseclatus eœauelorandum evravit. CLXXV !. Post epistolas Hugonis legati, fragmentum damus em chronieo Yirdunensi Uugonis abbalis Flaviniaeensis, qui fuit qus commentariensis, quique plures ejusdem epistolas chronieo suo insertas posteris conservavit. In eo fragmenta causam suam agit contra Norgaudum Eduensem episcopum, qui eum erimine pessimo accusalum è prælatione deturbaveral. Pratermissum o nobis olim fuerat, dum Hugonis chronicon ederclur lomo Xlll, p. 624, hoc fragmentum, tamquam prolixior diyreuio à proposita. Verùm, cùm in eoscepius mentio recurrat de Hugone legato, ac de conciliis Vatentiœ el Pirlavis anno H 00 celebralis à Joanne et Benedicto A. S. legalis, illud hk apponimus, ne insignis historici sæculi XI casuset inforlunia studiosis hisloriœ lileraria sublrahamus. CLXXVH. Sequitur epistola Marbodi Redonensis episcopi ad llainaldum de Marligné Andegavensem episcopum, postea Rernens’-m archiepiscopum, cujus lumulluariam electionem improbarunl Goffridus abbas Kindoeinetais, lib. lll, episl. 13 ri 14, elUildebertiis Cenomanensis episcopus, episl. 4, 5, 6, lib. II. Marbodus aulem in ea quanlùrn Âinaldo eontulerit ad adipisccrulum Andegavensem episcopatum commémorai, ut ingralitudinis eum arguai. CLXXVIII. Anno 1105, Henrieus IV Imfieralor, à filio suo eæauctoratus, calamitates suas Philippo J Rrgi Francorum, amico et propinquo suo, per epistolam significavit. Eam nos epistolam, ab Lrsiisio el Eccardo priùs edilam, multis in locis emendatam ope ms. codicis qui fuit olim S. Amigti Remensis, ilenuo repræsentamus. CLXXIX. Anrw quoque 1106, Bruno .Siguiensis episcopus, qui cum Boamundo Princifie Antiocheno missus in Franeiam fuerat ud inviiandam et conhrmandam, ut ail Sugertus, sancti Sepulcri viam, conri/ium celebravit in urbe Pictavensi : cujus concilii acta nunr deperdiia. Ejus porrù mentio esl in epistola Brunonis quam recudimtu. CLXXX. Agmen claudit epislola S. Hugonis abbalis Cluniacensis ad Philippum / Regem Francorum, qud cogilanti de secessu in clausirum monachorum monita salutis impendit. Ex ea aulem epistola inlelligitur Asidertum quoddam insedisse Regi vilam monaslicam jtrofilendi ; haud tamen concedimus H illelmo Malmesburiensi Philippum aliquando monachum induisse, nisi fortè ad succurrrndum. Huic epistola sAjicimus epilaphia Agis Philippà /. homme. Nous y entremébns quelques «itm kttiès qui ont rapport à sa lotion : savoir, la lettre dii dercs de Cambrai à ceux de Noyon, pour la d». fenae des clercs mariés, gt de ceux oÎb Noyon à ceux de Cambrai, pour le même aujet ; et encan la longue apologie de Manaasés I.**, archevéoM de Reims, i quile légat Hu^es ne laima pi^at de repos jusqu’à ce qu’il l’eut fait déposer par le Pape. CLXXVI. Après les lettres du légat Hugom, nous donnoDs un fraient de la chronique de Verdun, écrite ptœ Hugues, abbé de Flavigni, qui fut son secrétaire, et qui, dans ta chronique, nous a conservé plusieurs de ses lettres. Cefragmeat n’est que l’histoire de ses démêlés particuliers avec Norgaud évéque d’Autun, qui, sur de fausiei accusations en matière grave, l’avoit destitué de ton abbaye. En imprimant sa chronique au tome XUI, nous avions retranché ce fragment comme un épisode beaucoup trop long : mais comme il y est souvent parlé du l^t Hugues, et des concile* de Valence el de Phitiers, célébrés, en 1100, par les légats Jean et Benoît, nous avons jugé k propos de le donner séparément, pour ne ps priver les amateurs de Thistoire littéraire, d’un morceau qui retrace les malheurs d’uu écrivain célèbre du XI.* siècle. CLXXVH. Nous donnons ensuite une lettre de Marbode , évêque de Rennes, à Renaud de Marligné, évéque d’Angers, qui fut ensuite archevêque de Reims. L’élection de Renaud, ayant été faite dans le trouble, fut attaquée pr GeoCTroi, abbé de Vendôme, liv. Ill, épU. 13 et 14, et par Hildebert, évéque du Mans, épit. 4, 5, 6 du livre II.tDans celle-ci, Marbode rapplle à Renaud combien il lui étoit redevajile de Tépiscopat, pur le convaincre d’ingratitude. CLXXVIII. L’an 1105, Henri IV, Empreur d’Allemagne, ayant été détrôné par son fils, écrivit à Phili[)pe I",Roi de France, qn’il applle son ami et son prent,pur lui faire prt de sa disgrâce. Cette lettre a voit été publiée asseï incorrectement pr Urslisius et F/ccard : nous avons rétabli le texte en plusieurs endroits, à Taided’un manuscrit qui apprtsnoit jadis à Tabbaye de Sainl-Remi de Reims. Cl.XXIX. Brunon, évéque de Segni, qui fut envoyé en France avec Boémond, Prince d’Antioche, pour jirocurer aux chrétiens de la Terre sainte de nouveaux renforts de croisés, tint à Poitiers, en 1106, un concile, dont les actes sont prdus. U est prié de ce concile dans la lettre de Brunon que nous réinipriinons. GLXXX. La derniere pièce du volume esl une lettre de S. Hugues, abbé de Gluni, à l’hilipp I-*'> Roi de France, dans laquelle il lui donne des avi» relativement au dessein qu’il avoit de se retirer dans un cloître, et qu’il lui avoit communiqué. On voit bien pr cette lettre cpe le Roi avoit eu quelque désir d’embrasser la vie religieuse ; mais il ne s’ensuit ps qu’il Tait embrassée réellement, comme le dit Guillaume de Malmesbury, si ce n’est put-étre à Tarticle de la mort.. Nous plaçons après cette lettre trois épitaphes du même Roi. SYLLABOSj