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PRÆFATIO.

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X.t*

Du For ecclésiastique el de FEeceommunieation.

De Foro ecclesiastico et Excommunicatio-

nfous.

39. IJ juridiction ecclésûrtique reçut un griindt39. ’Ex instilutiime pacit et Ireviæ Deitei accrotssemem de l’instihition de la trêve et de latkaud tepe suscegir incrementuta jurisdicliot’ùoat psà» paix. La connoissance des ’délits en ce genre étoittecclesiastica. Etenim episcoporum erat, atque réservée aux évéques, et même aux églises cathé-tetiam cathf4calij ecetesice eanoniconim, detj^^^dîcüo drales : ils décernoiçnt des amendes et des peinestpacis violatione cognoseere, mukfas de delin-tciaOasüc*. temporelles ; et s’ils rencontrpient de^contumaxqui qaentibus et poenas temporales sumere, inbbe-t’ refusassent d’obéir, ils les excommunioient. C’est dientes àc ccmtumaees excomnmnicatione perce qui avoit été établi an synode de Tuiujeà, le pre-tcellfre. Sic enir^n’ Tùlugiensi-concilio, j)rimier qui ait été tenu sur cette matière ; • Les délitstmùm dg^hac imilylione treviœ Dei hiO>ito’,t.t- • tou( ;bantla trêve et la paix seront portés en fouttsancitum kgimut : • Dt prcedicla aufem jfeva

t•-t   —t-t—t- vel pace quersla ad epitcopum, izel ad ejus ’t !

> temps à la connoissance des évéques ou dea

• chanoines, comme il est écrit ci-dessus. S’il anivoit . que, pour avoir fait leur devoir, les évéques ou > les cbanoinM éprouvassent le ressentiment des

» carumicbs, seu fètigatio oevii temporê- fiat,

  • et jicul superiùs scriptum est in pace ^ de

» ecclesiis, ila’ /iat.^ Et ififi i« quibu» episcoupables, de leurs répondans ou otages, ceux-ci» » coput vel cananici jànfiicta sedis se fatiseront frappés d’excommunication tant qu’ils Se » gaverunt deVedireclione prcedictæ pacis vcl comporteront comme infracteurs de la paix ; et.. ’t"t—.t ,lt....... dés- ors eux el leurs biens seront mis hors fie la paix et de la trêve de Dieu. »

» treugæ Domini,sive fidejussores vel hostalici

’» pro pace ret treuga Domini, tnalam fidcmt...t. • indeportantesejpscopovelrnnonii^.iprtFdic-

» lit, eæcommunicentur ali episcopo vcl rano- s. » nifi* ejusdem sedis rum protettoribus e( juvantibus se, quamdiu se contendérini siciit infhictorest’ I paris-et treuqa Domini, et ipsi el res eorum non habeantur in îreOga el pace Domini. i>t.t,■ 40. L’excommuuicatjon ne séparoit pas seule- 40. Porrà ca vis,/rat rxrummiinicaj’oins, Q».r vi. rs.et ment les coupables de la communion destfidèles,tnon solùm ul delinquentrs d consorlio et roia-elle les privoit encore des honneurs et destdignités*tmunione fidelium scjungrret, sed eliain lerrenist” dont ils étoient revêtus, si, après un temps déter- ’eos honoribus privaret, si j/osl definituin-lfvn- ,ti miné, ils ne venoient à résipiscence. CVsl ce cjue pus ad me/iorrm frugem non redirent, lla-4’ -t■ nous apprend Suger, au sujet de Thomas sire detque fitigerius de Thoma Codiciacrnst loparrlnit. Couci. a L’église Gallicane, dit-il, étoit si fatiguéetloquens : a Cujus intolerahtli fatigata malitià,tT.x’l.p ti. • de ses déportemens, que, dans un concile qui set• jfiipiil, cùm sederet Delvaci yemiali eontenoit à Beauvais, le légat Conqn, pour fairet*^-enlu Gallicana ecclesia-,.... æcncnilnhs » droit aux plaintes,^es églises, des pauvres et des .. » sanctæ Rodffinæ ecclesuc legatus Cojgg Pnr-^. • orphelins, l’avant frappé du glaivç detPierre^t*t» nestinus episcopu !, insfumerariim pulsatiist. c’est-à-dire, d’un anathème général,/iii d/a, qubi-t» molcsiid qgerelarum, eeclesia-iini, paiijie-tf . . • .rum eiorphanorum, deve.catiômiru ejus lij.-.^ • rannidem muerone fS. Pelfii, niiqtln*hiale

» seillret generali, detrunrans, ciiiguluin nii,-, » litarem ei/irè< (i6 ?en(i dec inxit, ait mmiŸ’ » hoaore, taiinpiam sceleratum, tqjiiijyilum

, Christiani nominis itiimù um, oiiiiiitim ju-

» êlltio deponit. » IliiM esl ipiod l’Inhpf.

pus I, ne depo.-iitionis pu’llan) liieiirrerel, fulo deeetimo quo .sains fini interdirJus, sa-iiiis

■ V,

ehiendationelp promiseril, ut absulidionem^uc-^^ III pris-

t qu’il fût absent, la ceinture militaire, et le déclara • déchu de tous ses honneurs, comme un scélérat, un • infâme, et ennemi du nom chrétien. * De là

vient que Philip|ie L", ci-aignant ^ussi la déposition, penijaiit dix ans qu’il fut sous l’interdit, promit soup vent de se corriger pour obténir l’absolution ; mais, ne pouvant vaincre sa passion pour Bertrade, il reprenoit toujours ses anciennes habitudes, et relom-Doit dans les liens de rexcomiiiumcntlon. Pendqjit ces interdits, ati rapport d’Or^erit Vital, «1,7 ne^r/a t ^tt tt »tjamais lediadème,elne linkaucune eour Mennrllg àtreretur ; sed^amore Rerlraihc raph. »tla nutnière des Rois. .S’il arrivoiLdans une ville buttinos crron-s semper et noros e.i rmiu.uniealin^ »tdans un bourg, aussitqt cessoient le son destnis ne.rus incideret. « tjuu terniiotv,. inqwt, •tclocbaTet le chaftt d ;jtcl^gé. C’étoit un (jeuil pu-t» (hdefieus, fib. Vfll,tnuii<iuaiii ». blic ; et tant que le prince prévaricateuréloilidanst• diadema pqrtavit, nec soleiiimiai^i alèi^ »tle diocèse, le culte divin ne Vexerçoit qu’ent» quam regiO morq plebravi^/îi (/Kur/i idtt- • secret. »t*tit» que oppidum vel urbem Gailiarum Itex -•.advenissit, inox ut à clero audituAi fuisset^ cessabat omnis clangot campanarum , et génertilis » catpus clericorum.,jAictns îtaque q^ub^us agebatur ; et Dgininicm cullus prn-qfii m e.eercrbafiir, » quamdiu irarmjressor princeps ineæaerkdiœcesi rommorabatur.n^i .tjc 4}. Voici éntora comment émiQOt tfaités les 4L IhrC’eqiin erat eer{e.va-vrm e.nomexcomniiiniés, selon la discipéinqjélabhu ddRs un nmnicatos disciplinà, quOSn fiJetilibs -srrr.^1 concile d’Elne, célébré en 1047 CNiW, ^véqpe ^j/Am pro/MmunI Patres,sgnodi llrknensi.^ iiino d Ausone, au sujet de la paj^ et trêve t^DæuT 1ü47.ai6 ()liba episcojio .ijisom-HM de pace et iu . v Afin que vous sq^iiez combien il est crilhinel d&^i^m Dei cclcbratx. « E^l rq^vcrilt^miiies » fré(}u«nter lea excommunici||, tout Ahrétien doit^i^ua/e peccatdm sil jungt accommuniralis, ^ , ^ "cToÂe XIV :^ ^ J ’t/t ;t^4t^ d„ ^t^

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