Page:Recueil des Historiens des Gaules et de la France, tome14.djvu/81

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1» RÆFATIO.

Qu0 leiniioret70.tAbolitam fitisse tœcufo xu quibusc-oininunuïtattu loris srrvilutrm, mulUi rviiicunt docuiiobi-t ^t^ testes quof/ue surit literœ^ iMdovici VU, quibus Ubert -te tfonal servos Aurelia-OrJo /i. t. nemis territoni * ; an vèrù libertis hominibus XI, |i 21i J rommuntrata qxuxjue nobilitas fuerit, controvrrtitur inler eruditos Si literis Phitifqii I pro IMione majore de Challo, quihus marehiam suam de Challo hwredibus ejus habendam permlltll rum cuslodia Slamparuin , et aliis jiririlrijiis quarum quidem literarum deprr-’ ^dilarum solum reliquum esl memorialé, trium abbatum J). UagioTii, S. I irloris ar -S. Geaovefp, qui medio sœeulo xiii riiebiriiil, teslimonio rohiiratam , fidcm omnimodain adhibcrc fas esset, ail annum 1085 rr ferri jiossct ca iiislitutio qu(T /dcbeios homines in consurliilm erc.ril virofim nohiltiim. Veriim misso quod e.r ils literis (onfiri possef argumenlo , aliud haud eoiilemiiendum uobis sup/x’dilat TTUI.].’i'i5, Gaiifridus i osiensis in rbroniro, pari, i, cap. fin. Giiiii iBiim aliquando inlcr se conri-rlarcnl Eholus Venladiireiisis cireeomes et Guiljclmiis Cmnes Piclavensis , Guidonis filius Giiilhijnius VII, qui Pictiiven.sem l’umitalum et .XqiiUaniæ dwaluin ijcssit ah anuo , |tlS7 usque ad au. I 127 , uler se dapsilitis luilu’tyl domi, et aller atlerum parcirioniie filiu nolarel , Comesque Ventadornm irnprorisiis adrenissel ; islud pnrler nrlern conliz ips.se narrai • AJresperascenle die, adesl » pruUnus rusliriis quidam, Ebolo ii/iio^anle, ", adducens enrrinn tractum à l/obus, cluinacih /ue ruer privionis, dicrtis : .iccedaiil ju-II !

eues (’.iimitis Pu taren.sis , proSjiu lentes

Il ’puuuodo eera Id/rehir in runa itomiin 1e ;ii > tadureiisis lia cariferans rarrnm asrendil ; » at rrploi/ue didabro car/tetdarit , cirrqtos 0 tuui- rehienli illii ii fregit. Veetv dism/ilo , <i d ! crrsie et inniitucriv furninhe de erra muildisséuia decideninl. Itusiirus ipiast parvi . pciiib-ret Isla, rarrum ascendi ns, apnd - Malinoot mansuin suum rerertitur rétro. . Ijunrs, tal la crnieiis, /irohiliiti’in et industruiin Fboli e.rliilil iibupte. Ebuliis pi’iv-Icrea enmdrrn rusliciini sic prumocit, dans - Cl jinviliclum mansnm de Maliiioiit ac 1 Idiecis ejus. lia /xistea millli.c cingulo • dci iinmiiir, .M/Nb/i/c/(()(/ ?c m-potrs .In /iain-y ’midi Nolemniacriisis et ,lhoeiii arrhidia- 76. On peu.t prouver nar un grand nombre de monumejns, qu’au xn.* sitele la servitude fut abolie daii.<’plusieurs endroits ;)nous avons entre autr^’ les lettres de I.ouis VII pouf raffranchissemeot de la servitude dans l’Orléanois T"^is les savans ne sont pas tous d’accord qu’on puiw faire remonter jusqu’à siècle les anoblissem(ps- Si l’on pouvoit ajouter foi aux lettres de Philippe I.** en faveur d’Eudes, iiiairede Challo, par lesquelles, entre autres < privilèges, il aécorde à sa postérité la marche de Challo et la gàrde de la ville Id’Étampes (lettres dont d n’existe plus qu’un témoignage de trois abbés, de S. Magloirê, de S. Victor et de S.** Geneviève, qui disent les avoiiyues au milieu du xiii.* siecle ; , cet *aiioblisseinent’daleroit de l’an 1085. M.1IS laissant à jwfl ceyexeniple, nous en rapporterons nn autre plus probant, que nous emprunt terons de Geoffroi de Vigeois. Dans sa chronique , part. I, chap. 69, il raconte un fait concernant Ebles, Vicomte de Ventadour, et Guillaume VII, qm fut Comte de Poitiers depuis 1087 jusqu’en 1127, lesquels avoient queldiiefois entre eux des comb.ils de magnificence, ei/cherchoient à se s^prendre en défaut en se f.nikant mutuellement oes visites in.’ittendiies. u Or il arriva, dil-il, que le I) Comte-Duc étant venu trouver le Vicomte sang » s’étre fait annoncer, cehii-ci déploya toute sa » magnificence pour le bien recevoir, La- soir, à » l’iiisn d’Ebles, un villageois arrive dans la cour » du château, conduisant une charrette à boeufs, » et .se met à crier : Que les gens dit Comte de » Poitiers approchent, et voient coininent se dé- • livre la cire à la cour du seigneur de Ventadour. » En disant cela, il coiqie avec nne cognée les » cercles d’un tonneau , d on tomlnuit à terre des » formes de cire de toute gi andenr. Cela fait, levil- • lageois retourne chez liii a Malmonl. l.e Comte, B voyant celle profusion , admira Tes grandes ressources du Vicomte ; et celui-ci fnt si coulent de . .son homme, qu’il lui donna en propriété et à . ses enfans la métairie de Maliiiont. Ses enfans » furent élerés dans la suite au rang de chevaliers ; " et ce sont anjourd’hiii , dit riiistorien, les neveux » «rArchambaiid de .Solemniac. et d’Alboen, archin diacre de Limoges. « Il résulte de ce fait , que au XIl.* siecle, la cliev.derie ne supposoit pas SI

toujours la noblesse dans eeux qui en étoient décori’s, elle la donnoit cerlaineienl

racolent [>as par leur naissance.

a ceux qui ne

» . imi l.emoruensis. • f,.nude uieritù eolligilur, sireula ii, mililium /ilrbeiis hominibus communicaliiui, aliquando eam nobililalern ronluluse quam ingenilam non habebani. Cou. 1 » !'>.t.77 Ibri- sunt quiv ae eerlcstaslua et civxli 77. Ce M>nt-là les chefs concernant l’adininistras adiuiiiislratione sa-i iilis xi et xii, ad fan- lion ecclesiastique et civile aux xi.’et xiii.. siècles, liiicrin .scriptorum qno.s collegimus iiilellii/enloiiii , sti iiiim hiiup ■nda censiumu.s capila : ipio- SI jier saiculoriim ru issilnilines inresri- ./•I I CI,lar, lion esl diduitm quin singitla e.iien--. l’i'ir siiii ilonalii, juslum Iracininm effii’ienl. .kunt -et alla bcne multa, quibus indagandis uiiiti-riiiiii ’/uoqne ininistrarrni.scriplores iioslri. l’ iiiiii ultra mêlas prwfationi eongruas e.rcurrcre tiobts religio fuit, cl nonotniua /tossumus omiii’s

(jue nons avons cru devoir traiter pour faciliter 1 inlelligence des t’crivains (pu entrent dans notre recueil. 11 n’est |>as douteux que cbaeiin île ces • chefs feroit un juste voirfine, si l’on vouloit lui donner toute retendue (pi’i^ .levroit avoir, en examinant la matière , non dans un court espace de temps , mais dans toute la suite îles ,siéc es. Il y anroit encore beaucoup d’autres questions à traiter d après nos historiens, s’il étoit possible de tout dire sans sortir des bornes d’une préface.